mercredi 11 janvier 2017

Une ville à l'intérieur d'une ville

   Parcourir, fouiller… une fois, autre fois.


   Afin de bien accomplir mes tâches de guide, je m’obstine dans ma recherche de ce « je ne sais pas quoi » qui est censé définir chaque ville. Partout on peut trouver un quartier historique (ou non), des églises (même des cathédrales), des musées, des parcs, des boutiques intéressantes. Mais c’est exactement quoi qui fait la différence entre une ville et une autre ? Comment arriver à la découverte de l’ « âme » d’une ville ?
   Et, plus difficile encore : une fois découverte (si cela est-il possible), comment transmettre cette « essence » à mes groupes de visiteurs ?

   Ce sont des questions que je me pose de temps en temps, entre visite et visite, et surtout quand je suis en train de préparer une ville pour la montrer. Il faut aussi avoir dans ses poches des différents points de vue, en attendant que quelqu’un d’entre eux puisse satisfaire la soif de connaissance de mes chers voyageurs. 

   Dans ma recherche d’âmes, quand j’ai besoin d’être pratique, je me sers surtout de l’histoire (la discipline, bien entendu) et de la parahistoire, c’est-à-dire, l’interprétation que font les peuples de ses propres faits historiques, les légendes qu’ils inventent. Mais je parlerai de cela peut-être un autre jour, puisqu’aujourd’hui je ne me sens pas pratique du tout.

   Parfois, si on a du temps, il suffit de se promener, d’errer par ce beau monde, de se laisser aller par des quartiers silencieux.
   Comme celui-ci, où d’habitude les touristes ne viennent pas (massivement, je veux dire). Une ville à l’intérieur d’une ville. Le passé dans le présent.


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